jeudi 19 avril 2012

Cape Perron

La matinée est consacrée aux tâches ménagères et à l'école ainsi que, pour moi, au X-ième service de désensablage de mon appareil de photo – je commence à avoir l'habitude!

La plongée snorkeling dans la baie n'a rien d'exceptionnel, la visibilité étant très troublée par le sable, mais on aperçoit quand-même de loin des dauphins croiser au large et même un peu plus tard de très loin, un dugong dans le reef. L'endroit est au point de rencontre de deux courant, l'un froid du sud et l'autre chaud du nord et permet un microclimat très propice qui, associé à un herbier immense qui s'étend dans toute la baie, explique la biodiversité de la faune marine. On n'est donc pas dans des endroits très idéaux pour le palme-masque-tuba, mais on sent que la vie sous l'eau est très riche.

Balade sur la plage qui allie sable clair et rouge intense entrecoupé de roche noire sortant d'une eau turquoise et farniente de courte durée nous amène vite dans l'après-midi. On décide de rester une deuxième nuit sur place étant un peu essoufflés par le montage-démontage quotidien du campement. Cela permet aussi de laisser un peu de répit à Marlyse que l'on malmène un peu.

Nous partons donc à une voiture pour une excursion sur deux autres points du parc, de part et d'autre de la pointe, et à la pointe même du Cape Perron qui abrite une colonie de cormoran que nous observons de très près. La plage blanche (claire en fait!) contraste de manière particulièrement forte avec la falaise de sable rouge qui la domine et nous invite à la promenade. Seul l'éclairage un peu affaibli par une couverture nuageuse qui se densifie, ternit un peu l'après-midi.

20h30… et tout le monde est déjà couché! Quand on ne joue pas aux cartes, la lecture à la lampe frontale ne dure jamais longtemps et on bat des records en matière de coucher tôt! En fait 100% de nos grasses-matinées se font le soir. Il faut dire qu'on évite autant que possible les aller retour dans la tente. Le sable rouge envahit tout! On a beau avoir essayé une bâche intermédiaire entre l'extérieur et la tente, rajouter une sorte de pédiluve, on amène une quantité considérable de poussière ocre dans la tente. Si on se lave les pieds avant d'enter ils restent humides et se resalissent immédiatement au contact du sol de la tente, dans un état peu recommandable. Et nos matelas font pareil, suivis de près par nos sacs de couchage qui traînent par terre, bien sûr. Résultat, même si on se lave à l'eau de mer, qu'on fait la vaisselle et même occasionnellement la lessive (qui sèche au vent dont à la poussière), on ne dégage ni ne ressent une sensation de grande propreté… Les australiens du bush ont d'ailleurs un principe assez sage finalement en matière de propreté et de lessive: "on ne lave pas ce qui va être salis"! Voilà qui résume assez bien!

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