samedi 31 décembre 2011

Fin de tout...

Dernier jour de l'année, dernier jour avant un très long WE, et dernier jour à la Cheviot Logde au milieu des clochards, comme le dit Julie! Il s'agit pour nous de faire les courses pour le WE et de préparer notre départ du backpacker's. Il nous manque quelques bricoles pour compléter notre organisation de voiture, notamment des caisses de rangements et de l'outillage. On retourne donc chez Ikea et partons à la découverte des magasins d'outillage locaux qui n'ont rien à envier à nos Hornbach ou Jumbo. Reste qu'il faut apprendre à parler et c'est à chaque nouvelle activité, un dictionnaire qui nous manque! Pendant nos courses, les enfants surfent… Y a pire pour finir l'année… surtout qu'elle risque bien de commencer de même façon.

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Le soir, nous mangeons à l'auberge puis partons dans le quartier le plus animé de Perth, Northbridge, à deux pas de chez nous, pour passer la soirée de nouvel-an dans la foule bigarrée de ce quartier. Les gens les plus improbables se croisent et se mélangent dans les rues, les asiatiques, les aborigènes, les sans abris, les upper class sur le chemin de leur club, les quidams comme nous qui arpentent les rues sautant d'une animation à l'autre. Nous passons la dernière heure de 2011 à assister à un spectacle de danse de quartier, sur un thème "années 30", avec des numéros d'artiste et de danse, niveau amateur "avancé"! On est amusés de la naïveté du spectacle et étonnés du caractère un peu vieillot de toute la présentation, en dépit du fait que le thème était lui aussi "vieux". Les gens s'amusent en regardant du coin de l'œil sur un écran géant le countdown. A minuit la scène se transforme en mini feu d'artifice et les effusions de cris habituels remplissent la ville. On nous avait conseillé de ne pas trop traîner dans le quartier après le countdown car l'ambiance alcoolisée a en principe vite tendance à dégénérer. Sur le trajet de retour, nous sommes témoins du début de ce qui sera une bataille rangée entre aborigènes. Ah.. l'alcool, et surtout l'alcool et les aborigènes… Ils semblent vraiment qu'ils ne fassent pas bon ménage, un peu comme pour les indiens d'Amérique. Triste constant déjà, que de voir ce peuple autochtone réduit à la misère et souvent mis au banc de la société qui s'est construite sur leurs terres.

Le feu d'artifice que nous nous imaginions pouvoir vivre n'a rien à voir avec celui de Sidney, un des plus beau du monde semble-t-il, mais nous tâcherons de revenir à Perth pour l'Australia day, le 26 janvier, où le spectacle "Sons & Lumières " sur la Swan River est paraît-il extraordinaire!

Étonnamment la nuit est calme à la lodge; cela nous arrange d'autant plus que nous devons nous lever tôt pour charger la voiture, ce qui n'est pas couru d'avance vu le volume de nos bagages et faire notre check out.

Cela dit nous voilà en 2012 avec 7h d'avance sur les copains en Suisse! Alors:

Bonne année à tous!! On vous souhaite tout le bonheur du monde!

;-)

jeudi 29 décembre 2011

Driver licence…?

Le cadeau d'anniversaire de Julie devrait être un permis de conduire! Ici le permis d'élève conducteur peut être obtenu dès 16 ans et il nous paraissait idéal de commencer à aligner des kilomètres ici en Australie, même si la conduite à gauche n'est pas un cadeau et si notre futur 4x4 s'apparente plus à un camion qu'à une Mini-Cooper! N'empêche! L'exercice serait sympa et l'examen théorique en anglais, un bon challenge! En plus faire des kilomètres, c'est encore le meilleur moyen d'apprendre et la réadaptation au système suisse ne serait qu'une formalité. Sans compter que cela économiserait bien des cours d'auto-école.

Je pars donc en ville avec Julie pour effectuer le parcours administratif du combattant pendant que Chap gère la question de l'école et travaille sur notre déclaration d'impôt! Savoir à quelle sauce nous serons mangés est évidemment au centre de bien des discussions puisqu'en dépend notre présence en Australie et surtout la fin explosive (au niveau budget) de notre voyage en passant par Tahiti!

Nous partons donc en train à la "Blécherette" locale, pour essayer de comprendre la procédure d'obtention du permis d'élève conducteur, si tant est que cela soit possible!

Après une bonne heure d'attente, dans le calme (grâce à un système d'appel par numéro, un écran de tv géant et une salle d'attente ressemblant à un cinéma), nous recevons les explications nécessaires. Ce n'est pas très compliqué, mais complétement verrouillé et 4 groupes de documents sont nécessaires. Chaque groupe comprend une dizaine de documents sensés se compléter; par exemple, outre un passeport en règle, il faut une deuxième preuve d'identité. Cela peut être une carte d'étudiant, un permis de port d'arme, une carte de santé et j'en passe, mais pas la carte d'identité suisse. Sur les quatre groupes nous devons obtenir 5 points.

Nous repartons avec notre liste de "course" et commençons par retourner en ville au département de l'immigration pour chercher un visa papier, la forme électronique que nous avons ne satisfaisant pas. Quelques téléphones plus tard, je reçois un mail, qui me permet d'imprimer un visa papier à partir des données électroniques à disposition de l'immigration. Nous voilà avec un point sur les cinq à obtenir; le deuxième étant le passeport, il nous reste 3 point à trouver. Une carte de crédit et une attestation de banque devraient être facile à obtenir, mais il reste le point dans le groupe "preuve d'identité secondaire".

Pour Julie, la seule option est la carte dite de "preuve d'âge" qui s'obtient à l'état mais qui malheureusement ne peut être obtenue qu'à 18 ans! Et zut! Et pourtant ce document ne comprend qu'une photo, nom, prénom et date de naissance... Mais notre carte d'identité suisse ou sa propre carte d'étudiante ne suffisent pas! Il FAUT un document australien, pire un document de Western Australia! Ça aurait été trop simple!

On aura donc passé une bonne partie de la journée à courir de document en administration et l'inverse, pour finalement pas grand-chose à part une plongée dans le monde administratif australien et un bon exercice d'anglais!

Mais la journée n'est pas finie et j'ai rendez-vous au nord de la ville pour prendre livraison de notre "nouvelle" voiture. Elle aussi à 17ans et 240'00 km au compteur, ce qui, pour une diesel et pour ici, est une paille!

L'achat d'une voiture…! C'est évidemment une grosse étape pour nous, en plus d'une grosse dépense!!!! Mais nous avons fait ce qu'il fallait pour avoir le plus de chance d'avoir un véhicule capable de nous faire traverser à peu près n'importe quoi, et d'être revendu "en face" dans trop de problème!

Et me voilà à cinq heures à rouler pour aller chercher mes surfeurs à la plage! Une nouvelle indépendance et une nouvelle page à notre aventure!

mercredi 28 décembre 2011

Julie, 17 ans…

Le temps passe si vite…

Nous sommes déjà le 29 décembre, et sommes parti depuis 5 mois; l'Australie, qui hier était encore un rêve lointain, est devenue réalité et est entrain de nous ouvrir ses portes. Mais surtout, Julie a 17 ans! On revoit passer tant de moment et nous passons en revue de nombreuses anecdotes, depuis sa naissance et son premier voyage à la Barbade (à 28 jours)!

Evidemment ce n'est qu'un anniversaire de plus, mais l'éloignement nous rend plus sensible, et 17 ans tout de même, c'est un peu le dernier anniversaire de l'enfance… Le suivant marquera la majorité et l'entrée dans la vie adulte.

Pendant notre voyage Julie est plus une partenaire et une amie, que le troisième des enfants. Elle participe activement notamment aux aspects scolaires, mais aussi à la vie de la maisonnée, aux tâches quotidiennes, et accessoirement elle partage régulièrement notre chambre, alors que les garçons sont isolés dans la leur, ne pensant qu'à jouer! Titouan s'est bien responsabilisé en matière scolaire, mais il n'a pas encore la maturité de sa sœur. On ne le sait que trop bien: les garçons murissent moins vite.

Nous passons quelques heures sur la plage à continuer notre apprentissage du surf. La plage… combien de temps avons nous passer sur des plages depuis notre adolescence de planchiste! Et pourtant, c'est la première fois de notre vie que l'on se retrouve assis dans le sable au milieu de millier de gens! D'habitude, il y avait la planche ou le kite, nous tenant éloignés de la masse des bronzeurs, mais là, transports publics obligent, nous sommes "coincés" comme tout le monde, sur la même plage, fusse-t-elle immense. Mais l'ambiance est sympa! Pas de parasols et de chaises longues alignées au cordeau, pas de musique et pas d'alcool. Les gens jouent au ballon, courent, marchent, regardent l'horizon pour être le premier à voir un dauphin ou un requin et surtout les gens jouent avec les vagues: à la nage, en bodyboard ou en surf, de 7 (mois) à 77 ans! C'est comme une seconde nature pour eux et l'atmosphère est très bon enfant.

En quittant le sable nous prenons une glace histoire de marquer l'anniversaire, puis rentrons à la "maison".

Nous préparons le souper en nous "battant" pour une plaque sur la cuisinière à gaz, avec des Taïwanaises qui mijotent une soupe de crabe, et mangeons dans le jardin, entre en groupe d'Australiens écoutant de la musique et buvant des bières, et une vingtaine d'Asiatique de tous horizons distribués en petits groupes. Julie aura quand-même l'occasion de souffler ses bougies en bonne et due forme sur un bon gâteau au chocolat! C'est la deuxième exception du jour après la glace, alors qu'on est tous plus ou moins attentif à ne pas devenir obèse!

La bière, les barbecues et les chips, font de l'embonpoint et de l'obésité un problème national qui n'est pas sans rappeler les Etats-Unis! On voit de tout sur les plages mais beaucoup de gros, voire très gros, beaucoup de bodybuildés, et énormément de gens tatoués; c'est d'ailleurs LE point qui nous frappe le plus ici! Il y a plus de gens tatoués que nous n'en avons jamais vu! Tatoo de toutes sortes et notamment souvent un bras entier, voir les deux! C'est assez étrange et pas toujours du meilleur goût, comme ce type croisé l'autre jour avec 6 bouteilles de bière en couleurs, tatouées en grand sur son ventre un peu bedonnant, et alignées pour simuler les plaques de choc, dissimulées un peu plus en profondeur! On a beau essayer d'être ouvert, on a de la peine à comprendre comment en arriver là, et surtout comment assumer!

mardi 27 décembre 2011

Vive les soldes et après Oslo, visite d'Ikea à Perth…

La première partie de la journée est consacrée à l'ouverture d'un compte en banque, devant nous permettre d'obtenir plus rapidement le payement de notre voiture et surtout d'éviter les innombrables frais de service liés à notre carte de crédit! La démarche est assez simple ici et en 2 heures, trajet compris, nous avons notre compte à la Westpac, une banque bien implantée sur le continent. Notre interlocutrice est une jeune un peu volubile et exubérante et nous passons un moment agréable dans son bureau! L'exercice d'anglais est également bon pour tout le monde!

Encore une fois nous sommes frappés par le caractère détendu des Australiens. Tout est simple et pas compliqué! Les aspects administratifs sont bien expliqués, sans montagnes de paperasse, les règles de vie ont l'air assez basiques aussi et le résultat est une ambiance de ville et de vie détendue, que ce soit dans une banque ou dans la rue. Est-ce dû au climat et au fait que les gens travaillent souvent en short et en tongs, même dans la city? En tout cas nous sommes partout frappés par la gentillesse des gens, leur ouverture, leur bienveillance à notre égard et leur sourire.

Le surf, c'est dur, mais le notre est soft car c'est un floattie, soit un surf en mousse idéal pour débuter car évitant les bleus et les bosses dans les rouleaux! On se relaie à 4 et un deuxième serait le bienvenu. Je profite du long trajet en bus pour vérifier les dernières annonces sur le site en ligne sur le quel je surfe assis une bonne partie de la journée pour préparer le matos pour la suite… Là je tombe sur une annonce pour un floattie plus grand qui se trouve être tout proche de là où nous passons avec le bus. Ni une ni deux je descends et rejoints la famille une heure après avec un surf en mousse pas mal rapiécé mais très bon marché! Parfait pour nous faire la main et les pieds! On commence à se lever de plus en plus souvent mais pour l'instant c'est très court comme prestation, peut-être en partie car les vagues cassent presque sur la plage, mais également par manque de timing. On va y arriver!

Après la session de surf du jour (il faut pas mal de persévérance!), nous faisons un arrêt sans les garçons à mi-distance de Perth pour aller chez Ikea! On s'attend à des prix hors concurrence pour deux trois équipement indispensable à notre future vie de campeurs!

Juste à côté on s'arrête chez (à??) Kathmandu, (tiens ça nous rappelle quelque chose!), un magasin orienté montagne et camping, qui est en pleines soldes! Et c'est la fête… -50 à -60%! Autant dire que mes recherches de matos d'occaze sont inutiles; on peut acheter neuf au prix de l'occasion avec l'avantage d'une meilleure revente après! On craque pour une grande tente, des matelas de course et un ou deux gadgets que le vendeur accepte de nous stocker en attendant la voiture! En passant à la caisse, on a encore droit à la carte "club" et à 20% de rabais! Là c'est vraiment la très bonne surprise! On ressort bien soulagé de mieux savoir comment nous allons nous loger après!

La suite, c'est Ikea, l'incroyable maison de Suède, que nous avons visité pour la dernière fois à Oslo, à la recherche urgente de duvets hyper chaud pour notre montée au "grand-nord". Là le but est juste de trouver quelques outils de cuisine à pas trop cher et de la literie. A 5$ l'oreiller par exemple, on voit mal pourquoi passer les 6 prochains mois à dormir sur un pantalon plié en 8. Là encore, c'est un soulagement au niveau budget… d'autant que la prochaine bonne nouvelle est toute proche!

J'ai rendez-vous à notre retour au backpackers avec Anna, une russe qui se débarrasse d'un frigo de camping acheter une semaine plus tôt mais qu'elle a pris trop grand pour sa voiture et ne peut plus le rendre… Résultat, neuf à 50%! Là c'est le bonheur car un frigo compatible avec le 4x4, c'est un gros point du budget. En plus il est beau: jaune pet!

lundi 26 décembre 2011

Du bus, du bus, du bus...

 

Le 27 est encore férié, nous partons en famille pour une nouvelle journée plage et surf à Scarborough.

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Les transports publiques sont bien faits et nous permettent de nous rendre partout même si pour un jour férié nous passons de longs moments à attendre; finalement l'aller à la plage prend deux bonnes heures!

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Pendant le trajet notre téléphone OZ sonne, ce qui n'a pas trop de raison d'arriver… et c'est la fête… encore un cadeau de Noël: notre fret est déjà arrivé!! Il n'y a plus qu'à attendre la ré-ouverture de la douane et nous pourrons aller le chercher! Le genre de très bonnes nouvelles qui remonte encore un peu notre moral. Il faut admettre que nous avions pas mal de petites choses pesantes à régler!

Pas d'alerte requin aujourd'hui et nous faisons un tournus à 4 pour essayer de surfer. Il faudra clairement acheter un deuxième surf, plus grand! Seule Véronique reste sur la touche, à peu près sûre que le jeu n'en vaut pas la chandelle; les puristes s'en étoufferont peut-être mais elle, qui adore surfer en kite, ne voit pas l'intérêt des heures d'apprentissage assurées pour arriver à faire moins qu'avec une aile. Je ne suis pas loin de partager son avis mais ici c'est l'endroit où jamais pour s'y mettre!

Nous rentrons en milieu d'après midi avec l'arrivée du vent et de quelques nuages, histoire de se laisser un créneau "école" avant le souper… et après les 3 heures de bus du retour! Vivement des horaires réguliers et surtout une voiture, pour partir à l'aventure… la vraie!

dimanche 25 décembre 2011

Shark attack!

Nous partons tous seuls avec Jolan pour une session de surf et passons la première moitié de la journée à nous essayer sur de minuscules vagues.

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Le matin, le vent semble off-shore et faible permettant à de jolies vagues bien lisses de faire la joie de centaines de surfeurs et des baigneurs, tous mélangés.

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C'est seulement vers 14h que le vent du sud se lève et transforme la plage en un spot de kite! Nous profitons donc de l'eau calme et limpide pour essayer de nous lever sur la petite planche (6'6", environ 2m) et faisons quelques mètres jusqu'à ce qu'une sirène puissante fasse sortir en ligne les centaines de baigneurs étalés de Freemantle à Stirling! SHARK ALERT! SHARK SPOTTED! Et voilà notre première alarme requin!

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La commune de Perth paye 4h d'hélico par jour (un Agusta qui me rappelle la REGA) pour repérer les éventuels requins! Comme il y en a, ils les voient, et comme ils les voient, ils ferment les plages! Je suis un peu perplexe! On parle partout dans la presse des nombreux requins vus… mais disons qu'en hélicos, ça ne m'impressionne pas trop! C'est comme cela aussi que les gens repèrent requins et raies manta quand ils veulent optimiser les plongées et garantir les bonnes rencontres. De notre côté, en plongée, on a vivement souhaité une de ces rencontre sans jamais rien voir. Les requins comme les raies nous éviteraient plutôt en fait! Alors si on en voit en hélico, je trouve que cela ne vaut pas la peine de s'agiter. En discutant plus tard avec un vendeur du magasin de surf tout proche, il n'a jamais vu de requin dans l'eau en 35 ans de surf! Un autre surfeur nous apprend que la seule attaque mortelle d'un requin dans la région de Perth remonterait à 17ans! On s'agite peut-être un peu beaucoup, même si effectivement il y a une attaque tous les 4-5 ans! Mais sur 12'000 km de côte!!! Franchement j'ai de la peine à adhérer à la paranoïa de certains, même si je m'imagine "pas très à l'aise" dans l'eau, au large, entrain d'essayer de rattraper ma planche!

Les fermetures de plages pour alertes requins durent en général une heure à condition que le requin ne soit plus observé alors. Pour notre cas, après 45 min, le visiteur était toujours là et l'alerte a retenti une seconde fois, les patrouilleurs en 4x4 (une dizaine de véhicules) prenant soins de s'assurer que tout le monde sorte vraiment de l'eau. Une bonne raison d'abandonner la partie et d'arrêter la cuisson sur la plage. L'Australie étant aussi connue pour un puissant trou dans la couche d'ozone, rendant la "bronzette" franchement déconseillée! Comme le dit la pub derrière l'avion de prévention qui survole la plage à intervalles réguliers: "There is nothing healthy about a tan", - "Il n'y a rien de sain à se bronzer"…

samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noël à tous!!!

Et voilà...

avec un peu d'avance, nous fêtons Noël les pieds dans le sable! Inhabituel et étrange! Sans les clichés qui ont baigné notre vie, sans l'ambiance sapin et feu de cheminées et surtout sans les retrouvailles en famille, on a de la peine à sentir Noël! Mais l'expérience est amusante!

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Sous le sapin cette année, 2 gros paquets... une planche de surf, et un 4x4 assez énorme. On vous fera le tour du propriétaire bientôt! Avec ces 2 accessoires, on se sent déjà un peu OZ!

Pour notre souper de Noel, on a fait très fort et on a mis la dinde dans une pizza à l'emporté au poulet, à 100m de la plage, et en regardant en coin "Back-to-the-futureII" à la télé.

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Gros becs à tous! et bon Noël!

Noël à l'envers

En ce jour de Noël ensoleillé nous partons en balade à travers la City pour rejoindre la rivière Swan sans vraiment de but avoué. Un des plans est de traverser en ferry et d'aller visiter le zoo, mais finalement nous préférons garder ce budget pour le zoo de Sidney qu'il faut paraît-il absolument aller voir.

L'esplanade qui borde la rivière Swann est magnifique et large, parsemée d'eucalyptus et de palmiers, avec en arrière plan, les quelques grands buildings de la city. L'ambiance est résolument calme et pleine d'espace.

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Nous marchons donc plusieurs heures le long de la rivière, profitant de tout cet espace vert en plein centre ville.

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Les premiers bâtiments sont à plusieurs centaines de mètres de la rivière et on se sent vraiment à l'aise! De l'autre côté de la route qui longe l'eau jusqu'à Freemantle se trouve le King's Park, immense (gigantesque!) parc publique de la ville, que Véronique aimerait traverser. On a beau marcher et chercher… on ne trouve pas l'entrée!!! Il semble en effet séparé de la rivière par une falaise et finalement on réussi l'exploit de le louper! Sur l'eau à notre gauche, le vent se déchaîne et nous laisse voir au loin kites et planchistes. La rivière est très large (5km???) par endroit et crée un espace navigable qui ressemble plus à un lac en pleine ville.

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Après 3-4h de marche, nous craquons pour un retour en bus! On nous avait recommandé le trajet en vélo, et finalement nous voilà à l'avoir fait à pied pour une partie!

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Le soir nous nous cuisinons un petit quelque chose dans la cuisine commune, au milieu des étudiants asiatiques. La cuisine est particulièrement sale et peu ragoûtante mais on se fait à tout… Avant de souper nous "faisons la chaîne" comme nous ne l'avions plus fait depuis longtemps, histoire de ne pas oublier la chance que nous avons, malgré la petite nostalgie du moment!

Une petite soirée télé pour remplacer le sapin et voilà ce Noël déjà passé!

vendredi 23 décembre 2011

La course aux cadeaux

Nous sommes la veille de Noel et les garages sont tous entrain de fermer pour les fêtes, parfois même pour 15 jours. Cet aspect rentre évidemment dans notre réflexion car nous ne voulons pas attendre des lustres ici, surtout que nous avons en plus le problème de faire arriver de l'argent depuis la Suisse, ce qui risque de faire durer le processus encore quelques jours!

La voiture de location devant être rendue à 9h30 sans possibilité de la garder, nous partons très vite pour être à 8h et faire encore une ou deux recherche. Cette course me met mal à l'aise et finalement nous décidons de communiquer notre décision et notre versement de dépôt par téléphone, une fois la voiture rendue!

De retour à l'hôtel (c'est quand même chaque fois 30min de trajet), nous apprenons que nous pourrions finalement garder la voiture de location! Idéal… même si ça aurait été plus simple de le savoir avant, nous allons pouvoir en profiter pour amener les bagages à notre nouvelle "loge" et nous éviter de traverser Perth à pied, chargés comme des mulets népalais!

Nous retournons donc faire la tournée des garages, avec les enfants et ressassons les arguments des uns et des autres pour nous convaincre que la vieille peau trouvée la veille est la bonne solution. A midi, juste avant la fermeture… nous signons pour la Land Cruiser!

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Le problème de la place semblant réglé avec notre nouveau logement, la question de la voiture étant en bonne voie, nous craquons pour un surf d'occaze pour débutant, un peu court à mon goût, mais qui fera l'affaire en tout cas pour les garçons plus légers que moi et plus avancés que Julie.

Un logement, un téléphone, un surf, et bientôt une voiture… nous voilà sur le bon chemin et le moral retrouve des couleurs pour ce WE de Noël!

Nous passons l'après-midi entre mecs à essayer de surfer les vagues hachées et serrées de Scarborough, nargués par les dizaines de kiters qui s'en donnent à cœur joie dans le bon vent du sud! On est un peu jaloux à essayer de tenir debout sur ce maudit surf, alors qu'en kite tout serait plus facile! Mais patience, notre matos arrive!

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Le soir nous fêtons Noël à la pizzeria à l'emporté près de la plage en regardant du coin de l'œil un film à la télé. Pas très Noel, mais cela nous a fait plutôt sourire. En rentrant, skype nous permet de partager la fête avec les proches et c'est un bonheur de reparler à tout le monde. Une demie heure de video-skype avec les voisins qui pour l'occasion sont au chalet à Leysin, nous amène plein de bonnes sensations avec un poil de nostalgie en voyant la neige sur les sapins autour du chalet et en les entendant pester pour essayer de faire démarrer le feu de cheminée!

jeudi 22 décembre 2011

Arrivée et premier jours en OZ

Mercredi 21 au 24 décembre

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On débarque à Perth par un soleil radieux, un air sec à 28° rafraîchi par un bon courant d'air… Un peu perdu à la sortie de l'aéroport, on commence à aborder les gens pour obtenir quelques tuyaux (bus/train/billets???) et les réponses sont unanimement souriantes et agréables. Les gens sont incroyablement détendus, patients et disponibles, comme ce chauffeur de bus, qui m'accompagne au bureau des billets, puis propose d'attendre que toute la famille soit regroupée avant de partir… Finalement on attendra quand-même le suivant! Mais nous sommes d'emblée frappés par la gentillesse des gens.

La ville que nous traversons en bus, est propre et très aérée avec un type de construction un peu à la californienne mais avec beaucoup beaucoup d'espace. Proche du centre ville, les maisons sont déjà basses, et l'impression d'ouverture domine, alors qu'on est dans la plus grande ville de cette partie de l'Australie, l'état du WA, Western Australia, qui représente quand-même le tiers de la surface de l''île-continent. C'est ni plus ni moins que le 2ème plus grand état du monde, avec 2,3 million d'habitant sur 2,6 million de km2 (= 5x la France). Perth a 1,3 million d'habitant et se retrouve perdue à des milliers de kilomètres (3500?) des autres métropoles d'Australie, toutes à l'est et au sud.

Après un peu de marche avec nos bags, nous arrivons au Scarborough Observation Resort, dont une partie est un backpackers, une sorte de partie "budget" dans un hôtel avec quelques étoiles. Accueil un peu froid de la miss, mise à jour du prix en raison de la présence du 5ème élément (Jolan) non déclaré à la réservation (pour avoir 2 chambres à 2 lits à 200$/ nuit pour les 5 quand-même, et non 3 chambres), annonce de certains tarifs, 15$ (1$ = presque un CHF) le petit déj, 7$ de l'heure pour internet, et nous voilà déjà un peu refroidis!

A l'entrée de la chambre c'est la mauvaise surprise, minuscule, sans meuble, avec juste assez de place pour poser nos sacs autour du lit. Le reste est confortablement minimaliste, les douches sont propres et les WC, à l'étage du dessus, aussi. Reste que pour vivre en famille, c'est un peu serré et que les repas pris à 5 assis sur notre lit de 2x2 seront vite moyennement sympa.

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Nous sortons rapidement faire quelques courses et sommes évidemment scotchés par les prix et comprenons notre erreur d'avoir passé par la Thaïlande avant. Il va falloir sérieusement réévaluer le budget à tous les niveaux ou chercher des solutions à bien des aspects sinon cela ne va juste pas être possible!

Un peu refroidis nous marchons les 50m qui nous séparent de la mer, plongés dans nos réflexions et débarquons presque sans le remarquer sur une magnifique plage de sable fin, en pleine ville. Belles vagues une peu hachées par un très fort vent du sud, immense place pour tout le monde qui vient ici jouer, surfer, kiter, se détendre. Nous pic-niquons face à la mer jusqu'au coucher du soleil bien rafraîchit par le vent et par nos inquiétudes.

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Dès le lendemain, il s'agit de prendre le taureau par les cornes. Je loue une petite voiture et nous partons avec Chap à l'assaut de nos petits problèmes. Nous devons trouver un logement moins cher, une voiture, un compte en banque et pour tout ça, un téléphone. Nous commençons par le téléphone et achetons en plus une borne wifi permettant l'accès à internet de partout par téléphone, ce qui devrait nous permettre de faire nos recherches où que nous soyons sur le territoire! Un plus, presqu'indispensable! Ensuite nous faisons une bonne quinzaine de garage pour chercher LA solution à nos déplacements pour les 6 prochains mois. Nous le savions, mais nous en voilà convaincus, la solution camping-car, n'est pas envisageable: bien trop cher, impossible en version 4x4, et pour nous qui souhaitons visiter plus que les routes goudronnées, le 4x4 est indispensable.

Nous tombons sur un vendeur de camping-car italien avec lequel nous avons un bon contact bien que le côté marchand de tapis nous inquiète un peu. Il a entre autre une Nissan Patrol full équipée OutBack avec notamment un réservoir d'eau intégrée, une grande galerie de toit avec une tente de toit (mais de toute façon nous devrions racheter une autre tente), une prise d'air haute (pour les passages de rivières), deux batteries, deux réservoirs de diesel. En cherchant à vérifier l'année du véhicule (qui nous paraissait trop abîmé pour seulement 2 ans), je tombe sur un porte-monnaie… contenant de l'argent, des papiers d'identité au nom d'un allemand, avec notamment une carte de crédit!!! Bizarre autant qu'étrange… voilà qui nous met un doute sur l'origine du véhicule. Je prend note des coordonnées du propriétaire et chercherais plus tard à tirer cela au clair! Un ou deux téléphones et mails plus tard, on découvre qu'il s'agit en fait d'un porte-monnaie perdu lors d'un trip au nord l'an passé et l'allemand en question serait ravi que je lui renvoie ses documents et son argent… Pas facile surtout qu'il faudrait retourner sur place et les piquer dans la voiture! On finira par y retourner pour constater que la voiture était vide! Au moins le type aura eu des nouvelles de ses papiers et avec l'adresse qu'on lui a donné, une chance de les retrouver!

Côté logement, on commence, mais il sera plus simple d'attendre que notre téléphone soit activé. Faire les recherches en voiture nous prendrait bien trop de temps!

Nous rentrons le soir, passablement fourbus, et pas très avancés, et nous tentons de nous remonter le moral en regardant dehors. La mer, la météo, la beauté de la nature, la gentillesse des gens devraient nous offrir bien assez pour passer outre nos petits problèmes organisationnels. N'empêche qu'on se sent bien loin de tout, et qu'en cette période de Noel, on traverse un petit blues. Mais nous étions prévenus des tarifs, ET du coup de blues qui allait arriver.

Le lendemain, nous prolongeons la location de la voiture et faisons toute la liste des backpackers de Perth en téléphonant et en partant visiter immédiatement le moindre qui semble dans nos cordes. Beaucoup n'acceptent pas les enfants en dortoir, et ne proposent que des dortoirs, ou sont simplement complets. Le premier que nous visitons est un bouge sordide, sale et mal famé. Deux jeunes tatoués avachis dans un canapé regardent un film bas de gamme et pas très moral, dans un "salon", empestant la crasse et la fumée… Ce ne sera pas notre nouvelle maison! Nous faisons ensuite une bonne heure de téléphone pour ne tomber que sur des réponses insatisfaisantes jusqu'à trouver un endroit acceptable, au Cheviot Lodge, dans une vaste vieille maison en plein Northbridge, le quartier qui bouge, mais semble-t-il assez calme. La tenancière, une asiatique assez rigide, semble tenir son monde avec assez de poigne pour rendre l'endroit vivable. La clientèle est par ailleurs essentiellement asiatique ce qui donne une certaine retenue à l'ambiance. Ce sont pour la plupart des étudiants qui ont tous des jobs la journée, soit comme masseuses soit dans des restaurants chinois, et qui ont choisi le Cheviot Lodge car c'est l'endroit le moins cher de Perth (nous voilà soulagés au moins sur ce point). Cela dit l'impression première est bonne et nous sentons que nous pourrons vivre ici quelques temps. Une des deux chambres est grande avec 3 lits, un salle de bain minimaliste, un frigo, une table et plusieurs coin rangement qui sont les bienvenus. Il y a même quelques prises électriques… En plus elle est située à côté de la pièces où le réseau internet est à disposition (pas wifi, mais par câble) et où les gens travaillent, ce qui rend l'endroit assez calme et bien situé! Nous réservons immédiatement pour le lendemain et pour une durée d'une semaine!

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Le 23 décembre nous re-prolongeons la location de la voiture pour nous re-mettre à chercher une voiture. Petit à petit des infos importantes commencent à nous être plus familières et nous aident à mieux choisir. Nous apprenons par ex qu'une voiture naît et meurt quasiment avec ses plaques. C'est toute une affaire et assez cher de changer de plaque. De plus la législation en matière d'immatriculation change d'un état à l'autre les le Western Australia est l'endroit qui a la législation la plus simple et la plus prisée. Les plaques Western Australia sont donc beaucoup plus faciles à revendre que d'autres, qui obligeraient notamment le propriétaire à faire son contrôle ANNUEL dans l'état d'origine! Certains doivent rouler 5000km pour faire contrôler leur voiture! En WA il suffit de faire prolonger sa "vignette" par internet: vraiment facile! Nous cherchons donc une voiture avec des plaques locales! En plus nous nous dirigeons petit à petit vers deux modèles, la Nissan Patrol ou la Toyota Land Cruiser. La Toyota est beaucoup plus cher en principe et plus facile à revendre aussi. Enfin il nous faut un pare-buffle, une prise d'air "Tuba" une grande galerie de toit et si possible un crochet pour une remorque éventuelle. La couleur importe peu mais blanc serait mieux en raison de la chaleur extrême qui peut régner dans l'outback! De toute façon 90% des 4x4 sont blancs… à croire que tout le monde est du même avis sur la question!

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Après bien des visites nous tombons sur quelque chose qui paraît idéal, une Toyota Land Cruiser très vieille (1995) mais avec pas trop de kil (240'000, ce qui est assez peu en Australie, paraît-il!) et équipée comme il nous faut! Le fait qu'elle soit déjà un peu pourrie nous rassure plutôt, car on sait qu'il serait dur pour le moral de nous mettre à abîmer une voiture presque neuve! On a presque envie de craquer après un essai mais une nuit de sommeil là-dessus semble sage et nous attendrons donc le lendemain!

De retour à l'hôtel pour notre dernière nuit, nous avons une x-ième discussion sur le surf avec les enfants. On veut tous surfer, mais la location à 50$ par jour nous paraît excessive et nous préférerions acheter directement quelque chose.

mardi 20 décembre 2011

Jalon-Tintin n°X - Mais késako que ce jalon...

Et voilà dans la tradition des Jalons Tingueli un jalon un peu spécial car on ne sait pas bien ce qu'il fait là..

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Alors Steve... dans quelle ville a été prise cette photo???

;-))

Merlion et Chalet Suisse

La mousson semble avoir pris un jour de pause et nous profitons donc de partir rapidement. Il faut tout de même passer encore un peu de temps à trouver un logement, car l'Australie… c'est pour DEMAIN!!!

Après de multiples recherche plus ou moins infructueuses, on arrive à booker un hôtel (hors budget) pour quelques jours en arrivant, histoire de pouvoir souffler et de trouver quelques choses de plus dans nos cordes pour s'installer avant de repartir pour le sud vers LE coin. Là on devrait se poser quelques mois!

Nous partons donc le cœur assez léger pour la grande ville avec un programme ambitieux… faire le tour de ce qu'on a pas vu la veille sous le déluge: Orchad Road, Jardin Botanique, Raffles Place, quartier buisness etc etc

Orchad Road, c'est les Champs-Elisées locaux en plus petit, mais avec un luxe ahurissant! La station de métro par laquelle on sort est immaculée, un écran géant simule un aquarium au plafond, des fontaines et de l'eau partout, c'est époustouflant…

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En s'éloignant on se rend compte qu'on est dans une galerie marchande de luxe sur plusieurs étages et s'étendant sur tout un carrefour routier en dessus. Les 4 sorties possibles sont en fait des immeubles-centres commerciaux… Immense – démesuré – fou! On finit par être presque mal-à-l'aise dans nos shorts et tongs et surtout on se dit que le monde est mal fait… Ici la moindre dalle du trottoir en granite payera à manger à des familles entières ailleurs, et la ville transpire l'argent à tel point qu'on ne peut pas être complétement charmé. On pense à Chitra, notre guide du Népal, à ces enfants plein de morve criant des Namasté-Balloon en nous voyant, à Maili, morte de ne pas avoir reçu les antibiotiques nécessaires à traiter sa diarrhée et surtout, surtout aux millions d'autres.

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Les kilomètres à pied dans la ville commence à nous creuser et au détour d'une galerie on tombe sur … la Suisse! Un chalet suisse! En fait un restaurant façon Moewenpick pour le quel on craque! Décoration très chargée (très très) mais complétement d'origine qui nous plonge en plein chez nous! Vieux bois, luge Davos, boille, faux, râteaux, paille, tout est cliché mais terriblement juste! Nous prenons une carte magnétique à l'entrée; elle sera chargée tout au long de notre parcours culinaire dans le buffet/marché et nous payerons le dû à la sortie! Simple et très efficace! En plus on se délecte de goût bien à nous… roechti pour les enfants, monstre salade mêlée pour nous! Et meringue au dessert… avec un vrai café! Un petit rien qui nous fait bien plaisir et nous met du baume au cœur alors qu'on commence à trouver qu'on va être bien loin des nôtres pour ces fêtes!

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En sortant, comme si il fallait en rajouter, on tombe sur une tente dans la quelle les gens peuvent expérimenter … la neige! Avec bottes, vestes et gants à louer!!! Délirant!

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La ville abrite actuellement une exposition itinérante bien sympa, dont le but est de sensibiliser et de récolter des fonds en faveurs de la sauvegarde des éléphants. L'opération s'appelle elepantparade et a déjà passé par plusieurs capitales. Les éléphants qui rappellent les vaches en résine qu'on a beaucoup vues par chez nous, sont décorés par de multiples artistes et seront vendus aux enchères plus tard. J'étais déjà pas mal attiré par nos vaches décorées, mais sur des éléphants c'est encore plus sympa!

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Nous poursuivons notre visite par un tour au jardin botanique, magnifique et surtout par un saut au pavillon des orchidées, plantes fascinantes s'il en est! On pense à notre voisine Domi qui a transformé la baie vitrée de son salon en jardin d'orchidée et on a un petit coup de blues!

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Encore un tour à la Marina pour voir le fameux Merlion, symbole de la ville et c'est déjà l'heure de rentrer et de préparer nos sacs pour le grand grand saut! Enfin… ça fait juste trois ans qu'on parle de l'Austalie… et là demain, on y sera! C'est Noel!

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lundi 19 décembre 2011

Singapour

The Little Red Dot est une petite guest house à le clientèle jeune, estudiantine majoritairement, et forcément vu la ville, assez aisée. Hall d'entrée truffé de PC et de wifi, jeux vidéo à disposition et petits dortoirs très propres, mixtes ou non c'est selon. Le déjeuner est compris ce qui fait que le rapport qualité-prix est très bon, compte tenu du lieu! Située dans le Little India, le quartier le plus sale de la ville, l'auberge est néanmoins très bien tenue par de jeunes Birmans très sympathiques!

Petite déception du matin, il ne sera pas possible de nous loger dans la même chambre pour la 2ème nuit et nous serons séparés en 4 différents dortoirs. Jolan dormira avec moi, et pour les autres ce sera chacun pour soi! Un grand saut! Autre déception… la météo, et la mousson qui s'installe et déverse des trombes d'eau sur la ville, nous faisant privilégier des activités d'intérieur comme la préparation de notre arrivée à Perth, qui s'avère pas facile non plus. On a voulu resté ouvert le plus longtemps possible sur une prolongation éventuelle en Asie et du coup on se retrouve en "butée" avec de surcroît la période des vacances d'été qui commence "DownUnder" et donc des réservations déjà bookées de partout. Il va falloir composer et les premiers temps seront peut-être un peu difficiles!

Nous finissons par quitter notre abri, armés de parapluie et découvrons la ville, ultra ripolinée et propre, à l'organisation réglée comme du papier à musique, avec ces règles très strictes imprimées partout, y-c les prix en cas d'infraction… Une petite faim dans le métro?: 500$, Une cigarette dans le métro ou un lieu public?: 1000$ etc etc

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Et pas de Durian, n'est-ce pas... Pas dans le métro, ni dans les magasins, ni dans les hôtels. Ces fruits dont les chinois raffolent, puent tellement qu'ils sont interdit partout!!!

Et quand on sait que la police applique vraiment les peines, on se tient pénard.. on traverse au vert, on ne s'appuie pas contre les vitres, on se tient à gauche dans les escaliers roulants, et on fait très attention à ne rein laisser tomber par terre…

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Toutes les activités publiques salissantes étant interdites (manger, boire, fumer, promener un chien, chewinguer…) il n'y a pas de poubelles et les rues restent immaculées. Dans le métro, on pourrait sincèrement lécher par terre, c'est impeccable. Et l'organisation très carrée et rapidement presque obsédante permet à la foule grouillante de milliers de gens qui marchent dans tous les sens, de fonctionner sans bouchon et dans un calme surprenant! Mais tout est verrouillé, et il n'y a pas de place pour les originaux, comme si la liberté avait été mise en cage. On se sent presque surveillé! Mais c'est le début et on va se détendre…

Premiers pas dans la ville du côté de la Marina… superbe, immense, avec des illuminations de Noel complétement délirantes!

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Les buildings rivalisent d'originalité et de beauté, avec en point d'orgue probablement, un des hôtels les plus chers du monde, le MarinaBay…: trois tours géantes dominant la Marina, littéralement chapeautée au-dessus du 55ème étage par une gigantesque structure horizontale simulant un bateau, et présentant deck, bars, restaurant, une petite piscine (à débordement sur la baye) de 150m (cent cinquante mètres!!!), promenade et palmier à gogo.

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Tout ça pour 2450 chambres de luxe, surmontant la galerie marchande la plus folle que j'ai vue, un casino, des salles d'expositions, des musées… etc!

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C'est dément! Et vraiment beau! Tout ça dans l'ambiance de Noel et visité de nuit, nous laisse tout illuminés!

dimanche 18 décembre 2011

samedi 17 décembre 2011

Départ pour Singapour

Après une nuit agitée et soulagés que tout le monde soit à nouveau à peu près "étanche", nous partons prendre le bus pour Singapour à la gare centrale! Plus de place avant l'après-midi, nous patientons donc avec un peu d'école et de blog! Mais entre l'école, les recherches pour le voyage, les blogs, la gestion des photos, et éventuellement la mise en forme de quelques bouts de films, l'ordinateur est très convoité! Il faudra qu'on songe à un deuxième moyen de travailler pour notre phase "fixe" en Australie!

La confirmation de notre réservation pour notre première nuit à Singapour nous laisse sur une déception: overbooking… ça s'appelle! Et pour nous, ce sera recherche de dernière minute à pied à Singapour, pour un peu sous la pluie. Et avec la perspective de laisser en une nuit autant qu'en une semaine dans notre meilleur hôtel de Thaïlande!

En quittant l'Asie du sud, que, disons-le sans détour, nous n'avons pas vraiment visité… nous restons sur une très bonne impression de la  Thaïlande et comprenons que beaucoup viennent y chercher des vacances de rêves à prix discount! Si on ajoute à cela l'accueil légendaire des asiatique et en particulier des Thaï, un climat assez idéal, des plages paradisiaques sur quasiment toute la côte et des fonds marins plus que décents, la Thaïlande est définitivement un bon plan!

La météo est vraiment moche avec une grosse pluie dès 10h00; heureusement nous sommes à l'abri! C'est le début de la saison des pluies et nous commençons à avoir vraiment hâte de toucher l'Australie, et une météo plus clémente, peut-être aussi un peu moins moite, même si nous nous attendons à avoir chaud!

Le bus part à 14h… sous la pluie toujours et cela ne s'arrêtera pas de la journée. Autant dire que notre descente de la Malaisie ne nous laissera pas voir grand-chose de plus que des vitres embuées et ruisselantes. Mon voisin de bus, Edward, un anglais-africain du sud travaillant à Singapour, nous aidera peut-être un peu à notre descente du bus pour trouver un coin pour dormir, mais j'avoue que le temps me stress un peu et je nous imagine à la pluie pour la soirée ce qui ne m'enchante pas…

L'arrivée à Singapour nous donne l'occasion de tester un passage de douane à pied! Le bus stop à Johor Bahru, ville frontière, et nous descendons pour les formalités de sortie, puis nous réembarquons pour quelques kilomètres, à vrai dire pour la traversée du pont qui mène à Singapour, et là, nous nous arrêtons à nouveau. Tout le monde (quand je dis tout le monde, c'est une trentaine de bus!!!) descend, et se dirige avec armes et bagages vers une douane géante du genre aérogare. Scan des bagages et fouille (pour moi) et nous sommes redirigés vers un nouvel embarquement dans le bus qui poursuit sa route jusqu'au centre ville, à une demi-heure de là!

A l'arrivée, c'est toujours l'averse mais à peine descendus, nous avons droit à une accalmie. Nous traversons une artère et tombons littéralement sur une des auberges backpackers que j'avais repérée lors de mes recherches mais qui ne proposait que des dortoirs! On s'engouffre, prêt à ne pas être trop gourmand! Et nous voilà accueillis par une charmante hôtesse chinoise, ne parlant d'ailleurs pas grand-chose d'autre que le sourire-chinois mais qui nous propose un dortoir de 8 pour 24$ par personne! Une paille quand on connaît les tarifs de la ville!

Après 5 minutes, nous voilà casés au The Little Red Dot! OUF!

vendredi 16 décembre 2011

Melaka

Impossible de prolonger notre séjour dans notre hôtel du jour. Plus de place, et accessoirement tellement bruyant que Chap ne veut plus y "dormir"… on devrait dire séjourner.

On profite du wifi pour trouver un autre hôtel et on se déplace à pied en plein quartier du marché de la veille dans une guest house séparée en plusieurs sites assez charmants bien que rudimentaires.

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La "réception" située au café du coin offre le wifi et on re-commence la dure recherche d'un endroit "payable" à Singapour.

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C'est tellement difficile que cela nous fait un argument de plus pour rester à Melaka et visiter un peu la ville. Pour le bus ça a l'air plus simple et bon marché, mais dormir à Singapour est une gageur pour celui qui n'a pas 100$ la nuit à dépenser… On trouve de tout mais les dortoirs à 20 lits sont à 30 CHF la nuit par PERSONNE! On est donc soulagé quand on trouve une opportunité d'un mini dortoir qu'on peut espérer obtenir sur place pour la famille. On se prépare donc à devoir se balader dans Singapour avec nos sacs à dos! Inch Allah, on verra plus tard!

Melaka est une ville marchande avec une histoire tarabiscotée entre les influences portugaises, hollandaises, anglaises et orientale de tous types.

Elle a toujours été au carrefour de la route vers la Chine et on trouve en ville des traces de toutes ces cultures. Ici un vieux mur portugais, ici une église, et là un moulin hollandais et des bâtiments de briques rouges, en plein China Town. Plus loin un temple Chinois, jouxte un temple Hindou et tout ce petit monde fait ces emplettes en encens, bougies, baguettes, lampions en tout genre dans des magasins voisins.

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A midi nous mangeons pour rien dans une micro échoppe tenue par un chinois "charmant, souriant et courbettant" (pléonasme??) et nous avons droit à un poulet aux épisses délicieux suivi d'un met typique local, un Larka, sorte de soupe aux nouilles, extrêmement épissé, dans la quelle gaugent des œufs, des morceaux de viandes, des boulettes aux goûts de poisson, des bouts de tofu et de pain. Délicieux mais très fort! Le type "charmant, souriant et courbettant" arrive encore à nous convaincre de tester une glace locale. On se laisse amadouer, mais prudemment, on ne demande qu'une portion dont on testera chacun un très petit peu… en se regardant d'un air perplexe… Une sorte de hâchi de glace à l'eau avec un glaçage brûlé de coco, le tout très sucré et pas très bon.

Avant la mousson du jour nous passons quelques heures à nous balader en ville, et à renoncer à tout achat en raison du manque de place et du poids déjà conséquent de nos bagages! Puis nous nous retranchons à la guest house pour attendre la fin de l'averse. Sama Sama est une vieille petite maison au grand hall d'entrée, pleine de recoin autour d'une cour intérieur en bas d'une galerie en bois qui donne accès aux chambres toutes simples.

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L'auberge est dans le genre baba cool, avec de vieux meubles, poster, inscriptions et peintures murales, guitares et déco improbables comme cette capsule de bouteille de bière suspendue au bout d'un fil de nylon et d'une pincette en bois. Un best of des Beatles tourne en boucle et finit de donner son charme à ce lieu.

Après deux mois d'Asie on commence à avoir besoin de retrouver des goûts "standard" et on fantasme sur un sorbet citron "Moewenpick"!! On se rend compte qu'à part au Népal où le Daal Bhat était roi et où notre guide limitait le choix, nous n'avons fait que de tester des plats totalement inconnus en essayant juste de choisir le type de viande, par ex du poulet, et en se laissant surprendre. Dans nos assiettes-buffets nous trouvions donc de tout, avec souvent un ou deux goût très bons mais impossible à retrouver ailleurs, plusieurs goûts moyens, et parfois un goût qu'on ne souhaitait pas retester, mais là aussi impossible de ne pas le retrouver… Au final, on ne sait jamais à quoi s'attendre à part au riz et ce "doute" permanant commence à peser à tout le monde! Seul Jolan trouvait plus ou moins toujours son bonheur grâce au French Fries… et au Coca! Vivement un bon steak d'autruche avec un paquet de chips! (j'exagère un peu... en Thaïlande les gens cuisinent tous au minimum très bien!)

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Fort de cet état d'esprit, nous mangeons occidental le soir, et profitons d'une télé dans le bistrot sensé être italien, pour regarder un match de bad avec deux de nos stars préférées: Lin Dan, le chinois ex-n° 1 et Peter Gade le "vieux" danois, stars parmi les stars, sorte de Federer du bad, ex n°1 aussi! Mine de rien, le badminton nous manque à tous et contrairement à ce que nous avions imaginé nous n'avons joué qu'une seule fois depuis notre départ en août! Le bad, comme ça en voyage, sans moyen de transport privé, sans matos, et sans connaître personne qui nous introduise, n'est pas si facile! On a bien trouvé quelques clubs, mais la seule fois où nous avons décidé d'aller jusqu'au club (en camping-car à ce moment-là), nous nous sommes retrouvé en plein quartier villas, devant la boîte aux lettres du secrétariat du club. Pas suffisant pour nous remettre à jouer. Et ici en Malaisie, pays du bad… nous ne trouvons pas le temps de passer une journée entière à chercher un terrain. Le match de ce soir fait donc renaître nos envies et toute la famille est scotchée à l'écran!

Melaka qui est déjà pas mal animée la journée, explose pendant la nuit et le marché et couvert de monde, et pas seulement de touriste, qui d'ailleurs ne ressemblent pas à des touristes puisqu'ils sont chinois, malais, indonésiens, philippins etc etc… Les rues sont pleines et les rickshaws sont rois: ils se suivent presqu'à la queue leu leu chacun avec sa propre musique distillée par un ghetto blaster ou carrément par une installation avec woofer, ampli, et enceinte de course! Le niveau sonore est assourdissant. Va pour le son, mais la lumière est presque plus criante! Des centaines de diodes, de fleurs (en plastique) illuminées, de babioles de goût parfois douteux, de gadget, on se croirait en face de chars du carnaval de rio… les Brésiliennes en moins, les conducteurs étant plus souvent de vieux malais édentés.

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Nous nous couchons après une chasse aux moustiques conséquente, l'intérieur des moustiquaires étant déjà bien habité! A 2h du matin, on se retrouve tous, sauf Titouan, malades et à faire un chassé-croisé aux toilettes… Première intoxication du voyage! Impossible de savoir d'où vient le problème! Le chinois de midi?? Trop loin… L'italien du soir?? Menu varié! Alors juste peut-être un problème d'hygiène! Pas grave mais il va falloir que cela cesse avant le voyage en bus de demain... On colmatera les fuites à la banane ou à l'Immodium, faudra voir!!

jeudi 15 décembre 2011

Batu Cave

Les parents consacrent la matinée à aller chercher des billets de bus pour notre déplacement suivant, à Melaka, 200km au sud. L'occasion de tester une fois de plus le système de transport public impeccable, entre bus, métro, monorail et train. "Malheureusement" depuis aout 2011, une nouvelle gare de bus est entrée en fonction pour les bus intercités, et nous devons aller chercher les billets à près d'une demi-heure de train. Le trajet n'est pas inutile, car il nous permet de nous rassurer et de réserver des places pour les 2 heures de bus qui nous attendent en fin de journée. Seul, cette précaution aurait été inutile, mais à 5, on ne voulait pas prendre le risque de se pointer à la dernière minute. Pendant ce temps les enfants travaillent et font un dernier tour au marché chinois.

Nous partons ensuite au nord de la ville visiter le temple hindou de Batu Cave, situé dans une immense grotte. Le site est intéressant par sa taille, la vue qu'il offre du haut d'interminables escaliers, et par le site naturel qui pourrait abriter une cathédrale.

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La sortie nous réserve une surprise imprévue quand un orage éclate alors que nous sommes encore à l'abri de la grotte.

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Valse hésitation pour la famille… On achète des parapluies… des ponchos en plastique, ou on attend que ça passe… Notre timing étant assez serré, on finit par craquer pour les ponchos et on se lance sous la douche. Les escaliers se sont transformés en torrent avec à leur pied un lac en devenir. Par respect, j'y avais laissé mes chaussures et mes chaussettes, qui par chance ont rapidement coulé, me permettant de les retrouver facilement, mais ceux qui y avaient laissé des tongs, les ont retrouvé plus ou moins vite, flottant à la dérive! Nous partons donc à pied nus dans l'eau jusqu'au mollet, en pensant à ce que nous avons "loupé" en évitant Bangkok et le centre-nord de la Thaïlande.

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Après avoir récupéré nos sacs, nous nous rendons au terminal des bus, construit exactement comme un aéroport national, les dérives sécuritaires en moins: des dizaines de terminaux avec des hall d'attente et des escaliers roulant plongeant presque directement dans les bus qui se succèdent dans des "gates" comme des avions, mais à un rythme d'un bus toutes les dix minutes. Les passagers sont invités à embarquer dès l'arrivée du bus vide, une hôtesse, vérifiant les cartes d'embarquement. Les passagers chargent eux-mêmes leurs bagages et le bus part à la minute près!! A 2.5 CHF le trajet de 2h30, on ferait certainement plus appel aux transports publics chez nous! Le prix du train est similaire, de 1 à 2.- CHF pour des distances d'une heure. J'espère qu'on comprendra un jour en Suisse que la mobilité verte doit être à la limite de la gratuité si on veut la privilégier!

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Arrivés tard dans l'hôtel Ming, un motel entrée de gamme périphérie de China Town à Melaka, nous profitons de la soirée pour faire un tour au centre ville car le marché de Jonket Street est intéressant. En plein China Town c'est un quartier entier qui se transforme en marché, les stands ambulant emplissant les rues dès le soir. C'est un festival de couleurs, d'odeurs, de sons… dans une ambiance complétement chinoise, langue et écriture comprise. Tout le monde parle néanmoins l'anglais "Ching-chang-chong" mais avec l'accent, et communique à grand coup de "could you repeat please!!" On fait donc "rewind" et ils nous repassent la bande son; là on attrape un mot de plus, puis à force, on finit par comprendre. Le vrai problème c'est que cette culture entière ne connaît pas le "non"! Donc c'est forcément "oui" mais ça ne veut pas encore dire que c'est juste!

Du genre:

-"vous avez des piles?"

-"oui"

-"où??"

-"Ching-chang-chong!", en nous montrant une direction du doigt…

Là on comprend que c'est pas gagné, on fait 100m et on recommence… Au bout de quelques "oui" on finit par trouver nos piles… Pas les bonnes, mais c'est des piles! Et on recommence! Ça s'appelle "visiter"!

Quand soudain la première goutte de pluie arrive, c'est le branle bas de combat. Le principe de la pluie est celui de la douche avec un bouton poussoir ON-OFF. Donc tous les marchands ont de quoi couvrir leur trésor et en moins de 30'' on se retrouve sous un marché couvert, sous la douch! Efficace… mais cela ne donne pas envie de sortir. On s'installe donc pour manger un truc en chinois, choisi en chinois sur une photo qui donne une vague idée de ce qu'on va recevoir… Finalement, une fois frit, très très très épissé et accompagné de riz, tout se ressemble un peu!

Fourbus, cassés, on se couche vers minuit en essayant de trouver le sommeil. Le zig-zag-zug du jour m'avait désigné comme vainqueur et c'est donc moi qui dort par terre… toujours ce problème de chambre à deux grands lits quand on voyage à cinq! Quand les lits sont vraiment king size, on arrive à mettre les trois enfants en travers, mais c'est parfois plus difficile et là c'est la courte paille!