mercredi 11 janvier 2012

Wave Rock

On a passé notre première nuit dans le bush, derrière nos moustiquaires, bien à l'abri des moustiques et des araignées. Le vent a soufflé toute la nuit (et souffle d'ailleurs sans arrêt), permettant de bien faire descendre la température, grâce aux grandes ouvertures de la tente, jusqu'à carrément finir en ayant un peu froid sans le sac de couchage.

Le réveil est très matinal car le jour se lève à 5h et que la tente ne permet qu'un faible obscurcissement. D'ailleurs la température monte très vite et dès 9h on commence à cuire dedans. Les enfants travaillent pendant que nous rangeons le campement un peu plus vite que la veille, mais il faut encore qu'on optimise le chargement pour éviter de tout décharger chaque soir. Il est clair que le voyage itinérant en tente est bien moins confortable qu'avec notre regretté camping-car, mais d'un autre côté, le camping-car n'aurait jamais permis de sortir des routes et n'aurait pas réglé notre problème de place à moins d'en avoir trouvé un bien équipé en matière de rangement!

Nous roulons quelques heures et nous arrêtons à Wave Rock, un bloc de granit énorme dans lequel le vent et l'eau ont creusé une vague géante de 15m!

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Séance photo et balade sur le sommet qui a été aménagé par la population du village tout proche, pour permettre la collecte des eaux de pluie et le remplissage d'une retenue d'eau, qui dessert toute la population (400 habitants).

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La ballade est aussi l'occasion d'observer quelques traces aborigènes et quelques animaux du désert. En fait d'animaux la forêt au pied du rocher abritent surtout des myriades de perroquets et de kakatoès nous donnant vraiment l'impression de traverser une volière géante.

De retour à la voiture, on hésite largement à rester au camping situé à l'entrée du parc, ou à continuer en direction de Kalgoorlie, encore éloignée de 400km. Il est 17h, et nous avons 2 bonnes heures de piste à faire avant de trouver la prochaine zone où nous pourrions dormir. Mais dès 18h il est fortement recommandé de ne plus rouler, ou de le faire au ralenti, tant le risque de percuter un kangourou est grand. En fait, bien des gens, sont assez formels sur la question! Non seulement c'est dommage pour le kangourou, mais cela peut sérieusement endommager la voiture même avec les Bull Bars, pare-buffles, que nous avons; et un radiateur percé sur une piste sans âmes qui vivent sur 120km, par 40°C la journée, peut se transformer en vraie galère. On joue la carte de la prudence, et nous nous installons au camping. On roulera un peu plus le jour suivant, mais avec la sécurité en plus!

La soirée est bien agréable, nous dînons au milieu des kakatoés et des perroquets qui ressemblent à des perruches géantes, me rappelant des souvenirs de volières de mon enfance à Romanel.

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Là c'est juste au-dessus de notre tête et nous avons de la peine à nous y faire! Je crois que je pourrais facilement m'habituer à manger au milieu des kangourous, mais les dizaines de kakatoès gris à la poitrine rose qui virevoltent autour de nos têtes pendant nos repas, ont quelques choses de magique!

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