ça y est cette fois c'est fini… 6 mois de voyage, de route, de nature, d'expériences en tout genre et de bonheur en famille. 6 mois de rêve, au-delà de nos rêves d'ailleurs! On repassera souvent l'album de ce voyage, mais on aura toujours du mal à réaliser. Ce pays nous aura donné l'impression de vivre plusieurs mois en liberté absolue, en communion avec une nature vivante et multiple, immense et flamboyante au milieu de gens authentiques et accueillants!
Mais il est l'heure de quitter notre petite maison. Nous finissons de faire nos bagages, faisons un grand carton que nous offrirons à notre sympathique voisin avec une bonne bouteille, pour le remercier de nous avoir prêter une planche de surf pendant les deux semaines. C'est un peu le panier garni du loto, mais il est heureux et reconnaissant… une rallonge électrique, deux chauffages, divers produits frais, des bricoles de connectiques, et notre "vieux" surf qu'il pourra donner à un copain! Cela nous évite accessoirement de tout jeter, ce que nous détestons par-dessus tout!
Le départ est un peu pénible…
On a beau avoir passer deux semaines à nous débarrasser du superflu, pas facile de nous mettre sur le dos nos 6 derniers mois de voyage et notre matériel de kite! Huit valises dont deux board bags, soit deux cents kilos de bagages à nous trimbaler en ville et dans le bus. Moyennant 800 mètres à pied et une bonne montée, on arrive à prendre un seul bus jusqu'à l'aéroport, ce qui est bien pratique, même si le chauffeur nous regarde monter à bord d'un air un peu étonné… On est vraiment chargé!
Nous arrivons bien en avance à l'aéroport, c'est toujours mieux évidemment… et bien sûr on est directement dans l'ambiance quand nos deux fois 23kg de bagages par personnes tel que prévu sur notre premier billet nous sont refusés… On se voit mal payer les 15$ de supplément par kilo pour les 100kg excédentaires. Mais je m'y attendais et j'avais la ceinture, les bretelles et les mains dans les poches. Je demande donc directement le responsable et après quelques recherches, notre droit à 2x23kg/pers est honoré. Il va juste falloir qu'on repasse par tous ces petits tracas à chaque vol, mais cela devrait nous permettre d'arriver aux US. Là, pour le dernier tronçon, on payera le supplément. Esta la vista!
Après les tracasseries de poids, il faut encore nous occuper du transfert de notre argent australien sur notre compte suisse, car c'est le genre de transaction qu'on préfère avoir derrière nous, et le fait d'être encore "sur place" nous paraît plus sûr. Il nous faut aussi terminer notre abonnement de téléphone, et c'est heureusement plus facile qu'avec CableCom!!! Finalement on a beau avoir pris toutes les précautions et nous être présentés des heures à l'avance, on finit quand même par courir pour arriver à l'heure au portail d'embarquement. C'est un peu nous, ça!
L'avion pour Auckland est un Airbus A320 flambant neuf… Jamais vu un tel confort! Sièges noirs en simili ultra-classe et uns véritable centrale de divertissement dans chaque siège. Parmi les détails qui font la différence, les écouteurs sont déjà distribués si bien que la la musique, les films et les jeux sont accessibles dès qu'on est assis, plutôt que de devoir attendre la fin de la procédure de décollage, comme souvent. L'écran tactile donne accès à toute une série d'option tel que cartes géographiques, images satellites, données de vols et infos sur la Nouvelle Zélande, multiples jeux et films… bref de quoi faire passer le temps!
Après un claquement de doigt, et un vol incroyablement laminaire, on arrive à Auckland. Navette gratuite jusqu'à l'hôtel, piscine, SPA, wifi-gratuit, bref tout le confort… Sauf que l'hôtel est un boui-boui immonde, que la piscine est sale et froide que les chaises autour sont cassées, que le SPA est froid et mort, que les couloirs puent, qu'une limace et des cafards habitent déjà la salle de bain, que le téléphone ne marche pas, et que le WiFi non plus? Reste plus qu'à rire...;-) et à attendre Tahiti en espérant qu'on ait pas signé pour deux semaines de remise en forme dans une galère à l'étage des rameurs!
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